2005 - Cuba, ou le crocodile de la Caraïbe !
Des centaines de kilomètres de plages couleur de nacre, des chaînes de montagnes vert olive, des forêts tropicales vert acide, et des villes à l'architecture hispano-coloniale aux couleurs jaune orangé délavées.
La Havane, Cienfuegos, Trinidad, Santiago, Camagüey, Santa Clara... La poésie est partout, pour le touriste ou le voyageur, mais pas pour le cubain, qui doit lutter pour survivre. Hay que luchar ! (Il n’y a qu’à lutter !). Les cubains sont à la fois fatalistes et à la fois débrouillards pour survivre grâce aux touristes.
Les services publics (transport en commun, électricité loyer...) sont peu chers ou même gratuits (médecine, école...) mais il faut encore utiliser des tickets de rationnement pour acheter à manger... L'eldorado socialiste se confirme pour les touristes, mais pour le peuple cubain, c'est une véritable dictature où l'on s'espionne entre voisins et où la jeunesse rêve de partir ailleurs, libre de vivre une vie meilleure.
Ce que j'ai adoré à Cuba: la facilité de rencontrer les cubains, dans la rue, à l'arrêt d'un improbable bus bondé, dans un magasin, sur la plage, en dansant à un coin de rue...
Si vous louez une voiture, n'hésitez-pas à prendre des gens en stop, de toutes façons, si vous demandez votre chemin (étant donné que la plupart des panneaux indicateurs sont illisibles ou ont disparu), les gens monteront dans votre voiture pour vous indiquer le chemin, et vous demander de les déposer à destination par la même occasion (mais comment refuser), et vous pourrez découvrir plein de choses en discutant. Ne vous attendez pas à ce qu'ils critiquent leur gouvernement, mais ils vous indiqueront des coins à découvrir et plein d'anecdotes pour mieux comprendre leur quotidien.
Vous pouvez aussi facilement embarquer dans ces belles automobiles américaines d'un autre âge, dont certaines roulent avec un moteur de tracteur, ou un mélange de lisier de porc et de papier journal en guise de carburant. Mais comme partout on peut lire "Vamos bien !", tout va bien !!!!
Le meilleur moyen d'aider les cubains est de discuter avec eux et d'accepter (ou pas, selon votre feeling) leur proposition. C'est comme cela que je me suis retrouvée un soir, dans une belle auto au volant rouge d'un autre âge et que je suis arrivée, moteur et feux éteints dans un village à la nuit tombée (pour ne pas éveiller les soupçons des voisins car la restauration et la pêche aux langoustes sont des activités totalement illicites pour les habitants) dans une famille cubaine à déguster d'incroyables langoustes dans la plus grande clandestinité (mais c'était tellement meilleur que les haricots rouges insipides qui composaient l'unique plat du menu quotidien depuis plusieurs jours)...
La vallée de Viñales, dans la Province de Pino del Mar, est un incontournable de Cuba, typique en raison de ses mogotes (des petites collines calcaires qui ponctuent le paysage). J'ai particulièrement aimé le contraste coloré de la nature: le bleu du ciel, le rouge de la terre, le vert des feuilles de tabac et les dorés mordorés des mêmes feuilles séchées.
Je n'oublierai jamais le séchoir à tabac de Benito, la quiétude qui y régnait, la pudeur de son regard et surtout l'odeur suave et sensuelle des feuilles de tabac séchées... Les cigares qu'il roule dans geste sur et millénaire sur sa cuisse, sont à son image: sobres, artisanaux et sans prétention. Ils ont le goût de l'authenticité.
(J'ai été sponsorisée par Expedia pour ce voyage).
Des centaines de kilomètres de plages couleur de nacre, des chaînes de montagnes vert olive, des forêts tropicales vert acide, et des villes à l'architecture hispano-coloniale aux couleurs jaune orangé délavées.
La Havane, Cienfuegos, Trinidad, Santiago, Camagüey, Santa Clara... La poésie est partout, pour le touriste ou le voyageur, mais pas pour le cubain, qui doit lutter pour survivre. Hay que luchar ! (Il n’y a qu’à lutter !). Les cubains sont à la fois fatalistes et à la fois débrouillards pour survivre grâce aux touristes.
Les services publics (transport en commun, électricité loyer...) sont peu chers ou même gratuits (médecine, école...) mais il faut encore utiliser des tickets de rationnement pour acheter à manger... L'eldorado socialiste se confirme pour les touristes, mais pour le peuple cubain, c'est une véritable dictature où l'on s'espionne entre voisins et où la jeunesse rêve de partir ailleurs, libre de vivre une vie meilleure.
Ce que j'ai adoré à Cuba: la facilité de rencontrer les cubains, dans la rue, à l'arrêt d'un improbable bus bondé, dans un magasin, sur la plage, en dansant à un coin de rue...
Si vous louez une voiture, n'hésitez-pas à prendre des gens en stop, de toutes façons, si vous demandez votre chemin (étant donné que la plupart des panneaux indicateurs sont illisibles ou ont disparu), les gens monteront dans votre voiture pour vous indiquer le chemin, et vous demander de les déposer à destination par la même occasion (mais comment refuser), et vous pourrez découvrir plein de choses en discutant. Ne vous attendez pas à ce qu'ils critiquent leur gouvernement, mais ils vous indiqueront des coins à découvrir et plein d'anecdotes pour mieux comprendre leur quotidien.
Vous pouvez aussi facilement embarquer dans ces belles automobiles américaines d'un autre âge, dont certaines roulent avec un moteur de tracteur, ou un mélange de lisier de porc et de papier journal en guise de carburant. Mais comme partout on peut lire "Vamos bien !", tout va bien !!!!
Le meilleur moyen d'aider les cubains est de discuter avec eux et d'accepter (ou pas, selon votre feeling) leur proposition. C'est comme cela que je me suis retrouvée un soir, dans une belle auto au volant rouge d'un autre âge et que je suis arrivée, moteur et feux éteints dans un village à la nuit tombée (pour ne pas éveiller les soupçons des voisins car la restauration et la pêche aux langoustes sont des activités totalement illicites pour les habitants) dans une famille cubaine à déguster d'incroyables langoustes dans la plus grande clandestinité (mais c'était tellement meilleur que les haricots rouges insipides qui composaient l'unique plat du menu quotidien depuis plusieurs jours)...
La vallée de Viñales, dans la Province de Pino del Mar, est un incontournable de Cuba, typique en raison de ses mogotes (des petites collines calcaires qui ponctuent le paysage). J'ai particulièrement aimé le contraste coloré de la nature: le bleu du ciel, le rouge de la terre, le vert des feuilles de tabac et les dorés mordorés des mêmes feuilles séchées.
Je n'oublierai jamais le séchoir à tabac de Benito, la quiétude qui y régnait, la pudeur de son regard et surtout l'odeur suave et sensuelle des feuilles de tabac séchées... Les cigares qu'il roule dans geste sur et millénaire sur sa cuisse, sont à son image: sobres, artisanaux et sans prétention. Ils ont le goût de l'authenticité.
(J'ai été sponsorisée par Expedia pour ce voyage).
la dernière image, je la reconnais bien * et avec les autres elle me parlera encore plus ! merci *
RépondreSupprimerFaute d'y aller , merci Antonia pour ces reportages agréables à lire avec de très belles photos .
RépondreSupprimerMagnifiques couleurs des feuilles de tabac et je découvre les mogotes .